vendredi 22 juin 2012

Un logo - épisode 1

D'abord, un peu de terminologie (pour ne pas changer, mais c'est que je vous abreuve avec ma science moi ;-)...

Un logo est une représentation graphique qui permet d'identifier, de manière unique et immédiate (c'est le but) une société, association, institution, un produit, un service, un événement etc... Le but est de différencier le propriétaire du logo des autres, évidemment. En général, le logo c'est un nom, écrit dans une fonte de caractère spéciale, éventuellement disposé d'une manière particulière, mais lisible (ouais, si on ne sait plus rien déchiffrer ça perd un peu de son intérêt ça va sans dire...).

Attention, ça se complique!
Comme je l'ai dit, la réelle définition du logo, ce n'est pas l'aspect graphique accolé à un nom, mais bel et bien le nom, dans une police de caractères spécifique. Quand on adjoint un graphisme au nom, on parlera d'insigne. Aujourd'hui sous l'appellation 'logo' on regroupe les deux idées en une seule, mais ce n'est pas la définition réelle...

Enfin, ça c'est l'explication donnée par Wikipédia... Mais beaucoup d'autres sites en restent au logo = image, à laquelle on ajoute éventuellement le nom de la société...

Quelle qu'en soit la signification, France Exquise aura besoin d'un logo!
La version que vous trouvez sur ce blog, en titre, est un premier jet, une première tentative, qui comme tous les essais, est soumis à la critique, au changement, à la recherche de ce qui nous plaira vraiment et transmettra idéalement ce que France Exquise est: une épicerie fine en ligne, présentant les meilleures spécialités régionales de France, en faisant la part belle aux petits producteurs authentiques et locaux.

Alors donc, j'ai demandé à ma très chère amie Diane, qui dessine de façon admirable (allez voir ses oeuvres ici) de nous développer un beau logo. Voici sous vos yeux ébahis ses deux premières propositions.


Ceci n'est que le premier épisode de cette recherche du logo parfait...  Affaire à suivre...

A bientôt sur www.france-exquise.com!

jeudi 14 juin 2012

La Haie Gourmande

La Haie Gourmande, ça pourrait être mon ambition, créer une magnifique chaîne de produits gourmands pour gourmets, une façon de relier tout ce que j'aime à tous ceux qui me sont chers, en leur faisant partager cet amour du bien manger, du beau et du bon...
Mais c'est surtout un producteur dont j'aurais déjà dû vous parler depuis longtemps...

En effet, c'était l'une de ces belles rencontres auxquelles nous avons eu droit il y a quelques semaines...
Il faut pour cela remonter jusqu'au vendredi 13 avril, date symbolique, mais qui nous aura porté chance... Nous effectuons ce jour-là une dernière halte avant le retour en Belgique, après une semaine de découvertes en Bourgogne et dans le Centre.
La Haie Gourmande nous avait été recommandée par le charmant vendeur de cotignac d'Orléans, dont je vous ai déjà parlé. Arrivés sur place, nous constatons, mon cher et tendre compagnon dégustateur et moi, que l'endroit n'est ouvert aux visites qu'en fin de journée (ou sur rendez-vous, ce que bien entendu, nous n'avions pas pris...)...


Mais en nous voyant hésiter, la propriétaire des lieux s'est gentiment présentée, et nous a malgré tout invités à entrer, avant d'aller quérir son époux. Producteur-transformateur près d'Orléans, Thierry Filippi cultive des fruits, plantes et fleurs sauvages, en agriculture biologique uniquement. Après avoir travaillé pendant plus de 12 ans dans une association membre du réseau France Nature Environnement, il change de cap et devient agriculteur en 1998, avec l'objectif de pouvoir produire, transformer et commercialiser en direct sur son exploitation des produits biologiques. La devise de Thierry: "sitôt récolté, sitôt transformé!"

Une récolte toute en douceur...
L'accueil se fait en outre dans un cadre très agréable puisque La Haie Gourmande fait partie du réseau "Bienvenue à la ferme", qui ouvre les fermes à tous et en fait découvrir les richesses. Aujourd'hui, dans le grand jardin d'un hectare et demi, les haies de baies sauvages se mêlent aux pieds de menthe et de framboise; plus loin, une multitude de melons verts, blancs et jaunes tapissent le sol. Les sureaux, pruniers, acacias et pêchers émaillent de-ci, de-là le paysage. Sur les cultures, les grandes feuilles de rhubarbe viennent couvrir le sol pour garder l'humidité; du côté des cassis ce sont des copeaux de bois secs qui sont déposés en paillage.

Nous découvrons un large assortiment de confitures, sirops, condiments ou vinaigres...




Très chaleureusement, Thierry nous fait goûter ses délicieuses confitures, sans aucun additif, conservateur ou colorant. Pur fruit et sucre de canne, bio évidemment. Les 'composées' reprennent deux fruits, mais en bouche ils restent bien distincts, et telle la framboise à la menthe, se répondent en permanence pour une dégustation étonnante. Nous découvrons une surprenante confiture de fleurs de pissenlit et je me laisse séduire par la rhubarbe aux fleurs d'acacia, moi qui ne suis pas une fan d'habitude...


Thierry parle de ses produits avec passion, nous suggère 1001 idées de dégustation, de présentation, c'est un artisan respectueux de l'environnement, un producteur créatif et un fin gourmet!

Une belle façon de (re)découvrir d'anciennes variétés régionales

Dernier ravissement, nous dégustons des vinaigres (avez-vous déjà bu du vinaigre 'pur'?) qui pourraient presque se boire en apéritif! Sur une base de vinaigre de vin blanc (Graves ou Vouvray moelleux) Thierry construit d'admirables vinaigres de vin à la framboise, aux fleurs d'acacia ou de sureau, cassis ou ortie...



A bientôt sur www.france-exquise.com!

jeudi 7 juin 2012

Bzzz, ça bourdonne et ça butine

Une autre découverte que j'ai faite en rencontrant des producteurs, lors de mon voyage en Bourgogne et dans le Centre, c'est comment on peut identifier un miel, comme étant d'acacia, de sapin, ou de fleurs sauvages par exemple...
Et c'est aux Ruchers du Morvan que je dois cette découverte.




Tout est lié à la transhumance des abeilles! Et oui, comme les moutons ou les chèvres emmenés vers les pâturages adéquats par leurs bergers, les ruches (et donc leurs abeilles) sont déplacées par les apiculteurs.
Quelques principes de base:
- les abeilles ont tendance à se porter spontanément vers les plantes les plus mellifères; ce sont les plantes qui produisent les substances récoltées par les insectes butineurs (ou certains oiseaux par ailleurs) pour être ensuite transformées en miel;
- les abeilles restent en général autour de leur ruche, dans un rayon d'environ 3 km;
- les différentes plantes mellifères ne fleurissent pas toutes en même temps.

L'apiculteur place donc ses ruches près des plantes qui l'intéressent au 'bon' moment (au moment de la miellée de la fleur comme on dit) et les retire également au 'bon' moment. Grâce au déplacement des ruches, il 'influence' les fleurs que nos amies bourdonnantes iront butiner, et donc, prévoit le miel qu'elles nous fabriquerons! CQFD!
Pour plus de détails sur cette transhumance, jetez un oeil ici.

Et le miel dans tout cela?


En pratique, l'abeille aspire le nectar de la fleur qu'elle butine, et le stocke pour le ramener vers la ruche. C'est déjà pendant ce vol de retour que grâce à des enzymes spécifiques, une première réaction chimique entraîne la production de sucres (glucose et fructose).
A son arrivée dans la ruche, l'abeille régurgite (et oui!) le nectar, à une autre compagne appelée 'receveuse', qui va poursuivre ce travail plusieurs fois (régurgiter - ré-ingurgiter)... Le mélange du nectar à la salive et aux sucs digestifs assure la transformation des sucres. Comme quoi, y'a pas plus naturel que le miel ;-)
Une fois le processus finalisé, le miel est stocké dans des alvéoles où les abeilles 'ventileuses' se chargent de le déshydrater en le ventilant. Il est prêt lorsque sa teneur en eau est descendue sous 18%.


L'apiculture moderne propose donc des miels très différents, d'origine florale et géographique, de saveurs et d'aspects très variés. C'est ce qui explique aussi les cristallisations plus ou moins rapides...
La cristallisation est en fait le signe d'un miel de qualité, si, si! Elle sera plus ou moins rapide en fonction de l'équilibre entre le fructose et le glucose contenus dans le miel. Plus la teneur en fructose est élevée, plus le miel restera liquide longtemps (acacia); au contraire, plus la teneur en glucose est élevée, plus il cristallisera vite (pissenlit, colza...).



A bientôt sur www.france-exquise.com!