mardi 18 septembre 2012

Ils sont joyeux mes macarons!

Moi, j'aime les macarons! De façon générale d'ailleurs, j'aime tout ce qui est sucré, fondant, rond et moelleux... Les macarons, c'est un retour en enfance, à l'origine du biscuit, une régression bienvenue dans ce monde sans cesse en mouvement, un plaisir hors du temps. Mais il y a macarons et... macarons!

Comme le dit wikipedia: "le macaron est un petit gâteau granuleux et moelleux à la forme arrondie, d'environ 3 à 5cm de diamètre, spécialité de plusieurs villes et régions françaises, et dont la recette et l'aspect varient. Dérivé de la meringue, il est fabriqué à partir de poudre d'amande, de sucre glace (ou impalpable comme on dit par chez nous), de sucre et de blancs d'oeufs. La pâte ainsi préparée est déposée sur une plaque de four et cuite. Ceci lui donne sa forme particulière d'une pâte figée et dorée à la cuisson."

Son origine remonte au Moyen Age, en Italie et c'est Catherine de Médicis qui le ramène et l'introduit en France. Je l'ai découvert lors de mes récentes vacances en Ardèche. En passant dans la bien nommée ville de Joyeuse, mon oeil maintenant averti repère la vitrine de la maison Charaix, et dans celle-ci... les fameux macarons de Joyeuse! Les premiers macarons de France!!

Un produit entièrement naturel est artisanal

Selon l'histoire, ou la légende, c'est donc Catherine de Médicis, mère du roi Henri III, qui apporte le beau et bon biscuit en présent, lors des noces du Duc Anne de Joyeuse (si, c'est un homme!) avec Marguerite de Lorraine, en 1581, à Paris. Le Duc, séduit par ce macaron tout rond, l'emmène de retour chez lui dans sa ville pour qu'il y soit produit.
C'est une jeune société, la maison Charaix, qui a racheté la recette originale, transmise de générations en générations aux pâtissiers de Joyeuse, et fabrique depuis 2010 l'exquise gourmandise.



Le macaron de Joyeuse est fabriqué à base d'amandes, de noisettes, de sucre, blancs d'oeufs et farine, et il est très différent des dernières créations parisiennes à la mode ces dernières années. Il est toujours façonné à la main, et c'est la cuisson particulière qui lui donne son croquant si caractéristique. Il se conserve plusieurs mois sans problème.

La traditionnelle boite en carton de 300gr
Le sachet de 100gr pour les gourmets



A bientôt sur www.france-exquise.com!

samedi 8 septembre 2012

Il y a, le ciel, le soleil et... la mer...

air connu...

Et oui, me voici de retour après une longue interruption, prise que j'étais par toutes les démarches administratives liées à la création de la société. Contrairement à ce que mon activité sur ce blog pourrait laisser entendre, je suis restée active, et après avoir beaucoup travaillé sur les produits et les producteurs et lancé la création de notre (futur) site internet, je me suis attelée à mettre Valiance S.P.R.L. sur les rails!! Banque, notaire, tribunal de commerce, guichet d'entreprise... (après étude de marché pour effectuer le meilleur choix, évidemment ;-) et aussi, obtention d'une aide de la Région de Bruxelles-Capitale (merci Bruxelles!), qui a elle-aussi demandé beaucoup de documentations diverses et variées...

Mais me revoilà, après une pause au soleil (et plus au Sud) bien méritée, pour vous parler du sel de Guérande. Qui n'a pas, sur sa table, l'un de ces petits pots colorés de 'fleur de sel' (rien que le nom fait rêver...), produit naturel s'il en est, tradition millénaire, histoire passionnante que celle des paludiers qui travaillent encore comme leurs ancêtres il y a... si longtemps (puisque la récolte du sel en Guérande a démarré dès l'âge du fer!).

La version délicieusement rétro


Une version plus moderne




Le sel de Guérande, c'est la métamorphose d'une simple goutte d'eau en petit grain de sel...

C'est au sud de la Bretagne que se trouve la péninsule de Guérande, véritable prairie marine.
L'homme des marais ('palu' en latin), y vit pour et par son environnement, et de nos jours peu de métiers sont autant en symbiose avec la nature.
Le paludier entretient les différents bassins pendant l'hiver, y règle l'eau de façon optimale afin d'ensuite récolter, grâce au 'las' qu'il apprend à manier, le sel sur le sol argileux du bassin. En été, il transporte jusqu'à 3 tonnes de sel par jour! Un paludier seul couvre environ 50 à 60 oeilllets comme on les appelle (les bassins où s'effectue la récolte), ce qui représente entre 3 et 4 ha! Les journées de travail sont longues, pour un résultat très variable, dépendant de l'ensoleillement, des vents et de la pluviométrie...


Ce sont les grandes marées qui chaque jour apportent l'eau que le paludier laisse entrer dans le marais. Ensuite, le vent, le soleil, et le savoir-faire du paludier, se chargent de la faire évaporer jusqu'à la cristallisation finale du sel.

La fleur de sel en tant que telle se récolte en fin d'après-midi, par temps très sec. C'est une fine pellicule de cristaux qui s'est formée à la surface, blanche comme neige, 'cueillie' délicatement à l'aide d'un outil particulier, la lousse à fleur. C'est un produit rare, recherché et qui connait depuis quelques années une renommée certaine auprès des gastronomes.

La fameuse lousse à fleur (de sel)

Les paludiers de Guérande sont aujourd'hui regroupés en coopératives, et si leurs outils ont peu changés au cours des siècles et sont encore majoritairement en bois, ils allient tradition avec modernité pour nous proposer leurs beaux (et bons) produits.

Une image millénaire...
Si une visite des marais salants vous tente, allez jeter un oeil chez Terre de sel.
Et pour acheter de la fleur de sel, venez dans quelques semaines faire un tour sur www.france-exquise.com où vous trouverez certainement l'un de ces producteurs, Le Paludier Bourdic, ou Le Guérandais!













A bientôt sur www.france-exquise.com!