Et oui, me voici de retour après une longue interruption, prise que j'étais par toutes les démarches administratives liées à la création de la société. Contrairement à ce que mon activité sur ce blog pourrait laisser entendre, je suis restée active, et après avoir beaucoup travaillé sur les produits et les producteurs et lancé la création de notre (futur) site internet, je me suis attelée à mettre Valiance S.P.R.L. sur les rails!! Banque, notaire, tribunal de commerce, guichet d'entreprise... (après étude de marché pour effectuer le meilleur choix, évidemment ;-) et aussi, obtention d'une aide de la Région de Bruxelles-Capitale (merci Bruxelles!), qui a elle-aussi demandé beaucoup de documentations diverses et variées...
Mais me revoilà, après une pause au soleil (et plus au Sud) bien méritée, pour vous parler du sel de Guérande. Qui n'a pas, sur sa table, l'un de ces petits pots colorés de 'fleur de sel' (rien que le nom fait rêver...), produit naturel s'il en est, tradition millénaire, histoire passionnante que celle des paludiers qui travaillent encore comme leurs ancêtres il y a... si longtemps (puisque la récolte du sel en Guérande a démarré dès l'âge du fer!).
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La version délicieusement rétro |
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Une version plus moderne |
Le sel de Guérande, c'est la métamorphose d'une simple goutte d'eau en petit grain de sel...
C'est au sud de la Bretagne que se trouve la péninsule de Guérande, véritable prairie marine.
L'homme des marais ('palu' en latin), y vit pour et par son environnement, et de nos jours peu de métiers sont autant en symbiose avec la nature.
Le paludier entretient les différents bassins pendant l'hiver, y règle l'eau de façon optimale afin d'ensuite récolter, grâce au 'las' qu'il apprend à manier, le sel sur le sol argileux du bassin. En été, il transporte jusqu'à 3 tonnes de sel par jour! Un paludier seul couvre environ 50 à 60 oeilllets comme on les appelle (les bassins où s'effectue la récolte), ce qui représente entre 3 et 4 ha! Les journées de travail sont longues, pour un résultat très variable, dépendant de l'ensoleillement, des vents et de la pluviométrie...
Ce sont les grandes marées qui chaque jour apportent l'eau que le paludier laisse entrer dans le marais. Ensuite, le vent, le soleil, et le savoir-faire du paludier, se chargent de la faire évaporer jusqu'à la cristallisation finale du sel.
La fleur de sel en tant que telle se récolte en fin d'après-midi, par temps très sec. C'est une fine pellicule de cristaux qui s'est formée à la surface, blanche comme neige, 'cueillie' délicatement à l'aide d'un outil particulier, la lousse à fleur. C'est un produit rare, recherché et qui connait depuis quelques années une renommée certaine auprès des gastronomes.
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La fameuse lousse à fleur (de sel) |
Les paludiers de Guérande sont aujourd'hui regroupés en coopératives, et si leurs outils ont peu changés au cours des siècles et sont encore majoritairement en bois, ils allient tradition avec modernité pour nous proposer leurs beaux (et bons) produits.
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Une image millénaire... |
Et pour acheter de la fleur de sel, venez dans quelques semaines faire un tour sur www.france-exquise.com où vous trouverez certainement l'un de ces producteurs, Le Paludier Bourdic, ou Le Guérandais!
A bientôt sur www.france-exquise.com!
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